Lorsque l’hiver arrive, nous sommes généralement moins enclins à faire de l’exercice et à sortir et pourtant le soleil pourrait nous aider à perdre du poids !
Le mode hibernation est bien réel quand il s’agit de notre humeur et de notre capacité à faire de l’exercice. C’est l’hiver que nous blâmons pour les petites poignées d’amour printanière. Seulement la science nous encourage à braver le froid et sortir car le chercheur Richard A. Lang a révélé que l’exposition à la lumière naturelle du soleil régule la façon dont les cellules adipeuses travaillent ensemble. Les cellules graisseuses et le métabolisme peuvent détecter l’absence de lumière du soleil. Certaines lumières aident à brûler les graisses et font fonctionner votre métabolisme.
L’étude, réalisée par Lang à l’hôpital pour enfants de Cincinnati, visait à examiner la réaction des souris aux températures froides ( sachant que les humains et les souris brûlent tous les deux les graisses à froid). D’après cette dernière, les chercheurs ont découvert qu’une longueur d’onde particulière de la lumière entraînait la libération d’acides gras par des cellules adipeuses blanches dans le sang, permettant à tous les types d’autres cellules d’utiliser cette graisse pour produire de l’énergie. Les chercheurs ont remarqué que les souris ne pouvaient pas bien brûler les graisses sans cette lumière. Même la lumière artificielle n’a pas aidé. La fonction de combustion des graisses n’existait qu’avec la lumière naturelle du soleil.
Richard Lang a déclaré que «Cette idée de pénétration de la lumière dans les tissus profonds est très nouvelle, même pour beaucoup de mes collègues scientifiques. Mais nous et d’autres avons découvert des gènes de détection de la lumière situés dans une variété de types de tissus.»
Les chercheurs ont conclu que la lumière du soleil est nécessaire au métabolisme énergétique normal chez la souris. Comme nous avons une composition génétique très similaire à celle de sourie, il serait possible que nos heures passé sous lumière artificielle serait la raison pour laquelle notre composition corporelle soit si différente de nos ancêtres.
Alors que les résultats ne s’appliquent qu’aux souris pour le moment, Richard Lang voit du potentiel quand aux recherches futures comparant la lumière et le métabolisme sur des remèdes possibles pour le diabète ou le syndrome métabolique.